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    La licorne
  • 20 août 2018
  • 2 min de lecture

One shot

Stonehenge

Éditions : Indépendante

Format : Brochéhttps://amzn.to/2N42PgP

Pages : 228

Prix : 10 €


Ma note : 18 / 20


Résumé : 1787, Lockerbie, Écosse. Charlie Douglas suit les cours d’un enseignant peu commun, Aliorik de Carwell. Véritable puits de connaissance, ce dernier lui enseigne des savoirs inconnus et développe chez Charlie des aptitudes insoupçonnées. Le jeune homme progresse vite, mais commence à être effrayé par ce pouvoir qui le dépasse. Alors qu’il perd toute confiance en lui, l’impensable se produit. Dévasté, Charlie n'a plus qu'une idée en tête : réparer son erreur. Va-t-il avoir la force d'affronter ses démons en allant jusqu'à s'opposer à celui qui lui a tout appris ? Et si ses leçons n'étaient que le commencement d'une mystérieuse quête ?


Mon avis :  Stonehenge est un roman qui peut se lire seul, tout en appartement au même univers que le premier roman de l'auteur : Orlenian. Passionné par l'histoire et les légendes arthuriennes, Jérôme Verne nous offre un roman original de part sa construction et le contexte historique venant baliser judicieusement l'univers fantasy/sf qu'il dépeint, nous invitant dans un voyage magique et prenant.


L'histoire nous est contée par le jeune héros, Charlie Douglas, qui suit les enseignements d'un professeur particulier pour le moins étonnant. En effet, au milieu de l'étude des grands philosophes et dans le plus grand secret, Aliorik de Carwell lui transmet son savoir magique et lui narre les légendes de ses ancêtres.

D'abord fasciné par ce nouveau monde qui s'ouvre et les pouvoirs qui naissent en lui, Charlie ne tarde pas à découvrir que de grands pouvoirs impliquent également de grandes responsabilités, et il va devoir faire preuve de beaucoup de courage pour affronter les coups du sort et le destin hors norme qui l'attend. 


J'ai tout de suite était prise dans le récit dont la dynamique saura séduire les plus jeunes, tout comme les adultes qui aiment aller de péripéties en péripéties, sans temps mort ni descriptions à rallonge. L'époque, de même que les noms de lieux et personnages célèbres qui s'entrecroisent au fil de l'histoire, nous emportent et nous donnent envie de tourner les pages, ensorcelés que nous sommes par les talents de conteur de Jérôme Verne.

Voyages dans le temps, phénomènes astronomiques, personnages historiques, magie pure, ce mélange surprenant fait que l'on ne peut qu'apprécier l'univers riche de l'auteur.


En bref : Il est difficile de cataloguer ce roman, car il condense différents genres qui se mélangent pourtant à merveille. Je trouve que les références historiques portent très bien le genre fantasy qui s'en trouve enrichi et d'autant plus crédible. J'ai, pour ma part, vraiment hâte de lire d'autres histoires de la plume moderne et inspirée de légendes de Jérôme Verne.  


Autres romans de Jérôme Verne


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    La licorne
  • 21 juil. 2018
  • 4 min de lecture

Saga en 3 tomes

Saga : Scorpi

Auteur : Roxane Dambre

Éditions : Le livre de poche - 2018

Format : Poche

Prix : 7,90 € / tome


Ma note : 16 / 20


Résumé : Un soir d’orage, Charlotte découvre un petit garçon blotti au pied de son immeuble, ses cheveux sombres dégoulinant, son T-shirt plaqué par la pluie. Elle lui propose de s’abriter chez elle. Là, l’enfant lui tient des propos ahurissants  : ses parents et son grand-frère sont des «  créatures de l’ombre », des tueurs à gages aux pouvoirs surnaturels, baptisés les Scorpi. Lui-même, Élias, est en apprentissage. La jeune femme n’en croit d’abord pas un mot. Mais, bientôt, elle découvre dans son salon un grand brun aux yeux bleu azur : Adam, le frère aîné d’Élias, vient d’entrer dans sa vie, et celle-ci va tourner à la cavalcade. Comment réagir quand on a vingt-trois ans, qu’on est seule et plutôt pacifique, et qu’on tombe amoureuse d’un tueur à gages qui n’est même pas humain  ?


Mon avis : J'ai acheté cette série un peu par hasard et je dois dire que j'ai été agréablement surprise. Roxane Dambre est une jeune auteure française dont les titres originaux sont publiés aux éditions de l'épée, que je ne connaissais pas. Il a fallut une sortie chez Le livre de poche pour que je la découvre. J'ai particulièrement apprécié son humour et sa légèreté de ton. J'ai été conquise par le style de l'auteur et par son univers à la fois original, féerique et un brin déganté. Un joyeux cocktail en somme, mais qui donne un résultat frais et divertissant, renouvelant le genre qui se prend parfois un peu trop au sérieux.


Charlotte est une fille qui mène une vie plutôt calme. Hormis que sa gentillesse lui cause des ennuis au travail. Elle peine à dire non et à tenir éloigné l'un de ses collègue dont elle subit le harcèlement moral en tentant de garder la tête haute, mais on sent qu'elle est au bout du rouleau. Un soir, elle trouve un petit garçon assis devant la porte de son immeuble et, comme il attend tout seul sous la pluie, elle l'invite spontanément à monter chez elle. Une bonne âme, cette Charlotte. Grand bien lui en a pris, puisqu'ici débute sa nouvelle vie, remplie de surnaturel, de dangers, mais aussi et surtout d'aventures et d'amour.

Elias Lesath lui avoue de but-en-blanc qu'il vient d'une famille de tueurs à gage et qu'il est en période d'initiation. D'abord horrifiée et désireuse de l'aider à échapper à sa famille qu'elle croit maltraitante, Charlotte se retrouve aspirée dans un univers dont elle ne soupçonnait pas l'existence.

Elias se prend d'affection pour cette fille qui est si gentille avec lui, il est d'ailleurs prêt à la protéger de quiconque lui voudrait du mal. Pour elle, il est prêt à tuer. Fort heureusement, il lui demande la permission avant de passer à l'acte, sinon le quartier de Charlotte serait vite dépeuplé !

Tout se complique avec l'arrivée d'Adam ; comment ne pas craquer devant le modèle adulte du petit Elias ? Aussi beau, ténébreux et excentrique que son frère. Surtout quand le jeune homme décide que Charlotte deviendra sa femme. Elle a protégé son frère, elle est donc digne des Lesath, c'est ainsi que cela fonctionne dans leur monde. Adam, qu'elle connaît à peine, est soudain prêt à tout pour elle. Sauf que, dans la bouche d'un adulte, les mots : "Tu veux que je le tue ?" sont bien plus inquiétants.

Adam et Elias ne sont pas humain. Ils marchent dans les ombres, et peuvent se rendre invisible aux yeux des autres, ce qui rend Adam redoutablement efficace lorsqu'il s'agit d'exécuter un contrat. Il est puissant et, tout comme son frère, ne cache pas sa nature de tueur. Il s'en vente même à la moindre occasion, au grand désespoir de Charlotte, qui peine à cacher leur nature à son entourage. Le décalage entre le monde où évoluent les Lesath et celui de Charlotte est à l'origine de tout un tas de situations cocasses et de dialogues surréalistes, pour notre plus grand plaisir. J'ai rarement autant ris en lisant un livre ! Le dévouement chevaleresque que les deux Lesath vouent à la jeune femme fait sourire, mais est aussi très touchant, car sincère. Elias est adorable, même quand il veut tuer tout le monde, et Adam, courageux et intrépide, vous fera chavirer le coeur.

Autant dire qu'être aimé du plus redoutable assassin des créatures de l'ombre n'est pas de tout repos, mais c'est encore pire lorsqu'entrent en scène les ennemis de la famille. Et ils sont nombreux à considérer Charlotte comme l'unique faiblesse du prince Scorpi.


En bref : Je vous conseille vivement cette trilogie tendre, drôle et pleine d'imagination. Si comme moi vous prenez le format poche, vous aurez, en plus, plusieurs nouvelle dans le même univers, qui apportent un éclairage supplémentaire sur l'histoire.


Je ne mets pas plus de 16, car j'ai trouvé la première partie du tome 3 un peu longue. Les deux tomes précédents sont très différents l'un de l'autre et nous permettent de découvrir de nombreuses créatures, et je crois que j'ai été un peu déçue que les créatures à affronter dans le dernier tome soient les mêmes que dans le second. C'était moins palpitant, du coup. J'ai aussi le sentiment que l'auteure aurait pu écrire un ou deux tomes supplémentaire sans souci pour nous permettre de savourer encore un peu les réparties de nos deux tueurs préférés et de découvrir encore d'autres créatures. C'est donc davantage un 16 de frustration que de désapprobation.


Je vous parlerai également de la seconde saga de l'auteur "Animae" prochainement !


Tous les tomes de la saga


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    La licorne
  • 20 juil. 2018
  • 4 min de lecture

One shot

Le jeu de l'ombre

Auteur : Sire Cédric

Éditions : Pocket - 2012

Format : Poche

Pages : 597

Prix : 7,90 €


Ma note : 17 / 20


Résumé : Rescapé d'un spectaculaire accident de voiture, le jeune et désinvolte compositeur de métal Malko Swann souffre d'amnusie : il ne perçoit plus les notes de musiques. Alors qu'il tente de trouver un remède à son mal étrange, l'une de ses conquêtes est retrouvée morte dans une rivière. La rivière qui passe sous le pont du Diable où Malko avait eu son accident. Le commandant Vauvert prend en charge la mystérieuse enquête lorsqu'une deuxième victime apparait : encore une ancienne petite amie du compositeur...


Mon avis : Il s'agit ici du premier Sire Cédric que je lis, et certainement pas le dernier ! J'entendais parler de Sire Cédric un peu partout et la comparaison qui en était faite avec le roi de l'épouvante, Stephen King, avait évidemment suscité mon intérêt. Pourrais-je enfin retrouver les frissons de mon enfance à sa lecture ?

J'ai dévoré les grands noms du genre il y a des années, avant de m'en éloigner à la recherche d'autres univers, d'autres sensations, mais cela me manquait. J'ai bien fait quelques tentatives dans l'intervalle, mais il est bien plus difficile qu'on ne le croit d'effrayer le lecteur tout en le fascinant suffisemment pour le pousser à tourner les pages jusqu'au dénouement.

En cherchant un peu plus, j'ai découvert que l'écrivain était également amateur de rock/métal, comme votre serviteur, je ne pouvais donc plus ignorer l'évidence et achetais mon premier roman de l'auteur, désireuse de voir jusqu'où nos points communs nous réuniraient.


Cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu ce genre de roman, donc : thriller fantastique. Si je commence par vous (re)préciser cela, c'est parce que je pense que c'est pour cette raison que j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire au départ, car l'approche est très différente de ce que je lis depuis des années ; par manque d'habitude donc, et non pas à cause de l'introduction elle même qui, à la réflexion, était idéalement choisie pour débuter cette histoire.

Au contraire, j'ai tout de suite apprécié le style de l'auteur. L'écriture est vraiment agréable, comme je l'aime ; tout à la fois directe, imagée, et empreinte d'une certaine poésie. Les tournures de phrases sont longuement réfléchies pour délivrer la juste information sans noyer le lecteur sous des lignes de descriptions. On sent le travail et le désir de Sire Cédric d'apporter du plaisir à ses lecteurs, et je l'imagine volontiers soupeser chaque mot, chaque virgule jusqu'à en être totalement satisfait (ou pas, car on sait tous que les plus grands artistes sont d'éternels insatisfaits). Cela fait du bien, surtout, de lire une histoire qui se déroule en France dans la magnifique région du Sud-Ouest, d'où l'auteur est originaire, tout en conservant le côté moderne et dynamique d'une enquête digne d'une série américaine. Un sans faute, concernant l'univers sombre et envoûtant de l'auteur que je suis ravie d'avoir découvert.


L'immersion dans le monde de Malko Swann et ses travers est immédiate. On découvre un homme torturé par ses désirs et ses erreurs qui va payer (très) cher ses mauvaises décisions. Malko est talentueux, beau et adulé par ses fans, pourtant on le sens malheureux et seul tout au long du récit, sans parvenir à mettre le doigt sur ce qui cloche réellement chez lui. L'auteur va nous y amener petit à petit, lentement, presque sensuellement, insidieusement, jusqu'à nous dévoiler la réalité.

L'enquête, en parallèle, du commendant Alexandre Vauvert dynamise la lecture et nous offre de nombreuses pistes sur ce qu'il se passe pour Malko, sans jamais nous donner aucune certitude. Les deux points de vue avancent en même temps et on est impatient d'arriver au moment où les deux histoires vont se rejoindre pour sceller le destin de ces deux personnages charismatiques et attachants. Car oui, malgré l'horreur, et quelques choix pour le moins douteux de notre star de la musique, on se prend au jeu (de l'ombre) et on ne peut s'empêcher de se lamenter sur le sort qui s'acharne diaboliquement sur Malko, le poussant au bord de la folie. "Pauvre, pauvre Malko". Combien de fois ai-je songé cela en lisant ?

De même pour le commandant Vauvert que l'on sent perturbé par son passé, en quête de quelque chose, sans vraiment savoir quoi. J'ai hâte de lire les autres titres pour en savoir plus sur le colosse au tempérament bien trempé.

Sire Cédric humanise tellement ses personnages que l'on en vient à souffrir pour eux, à s'interroger avec eux, et c'est ce qui fait toute la différence. Car l'horreur n'est rien s'il n'y a pas d'empathie. L'affection qu'il nous pousse à éprouver pour ce malheureux pianiste qui n'a pêché que par orgueil, comme nombre de ses congénères, rend la situation et le suspense insoutenable. Je ne cessait de me répétait, à l'image de Malko, qu'il ne méritait pas ça. Malgré les doutes, "l'a-t-il fait, ou non ?", on veut que les choses s'arrange, mais elles ne font qu'empirer, ensevelissant nos espoirs dans les profondeurs de minuit, jusqu'à ce que...


En bref : J'espère que je vous ai donné envie de lire ce livre, car il mérite vraiment que l'on s'y arrête le temps d'une (horrible) partition jouée à quatre mains. J'ai cru comprendre que les derniers romans de Sire Cédric étaient plus encrés dans la réalité, sans phénomène paranormal, je verrai si je les apprécient autant. J'ai toujours préféré les thriller fantastiques au thriller tout court, donc à voir. Je ne manquerai pas de vous faire part de mon avis.


PS : si par le plus grand des hasards, Sire Cédric venait à lire ceci, je lui dédis ma citation favorite : "On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux."


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